sábado, 27 de junio de 2009

Procréations assistées, secret, accès aux origines

Procréations assistées, secret, accès aux origines
THERY Irène et NOIZET Agnès

LA prochaine révision des lois de bioéthique est prévue pour 2010 et déjà, un peu partout, responsables politiques, médecins, juristes, biologistes, spécialistes d’éthique du vivant, professionnels de l’enfance et de la famille mais aussi simples citoyens – militant ou non dans des associations, engagés ou non dans des instances religieuses – la préparent activement. D’ici cet été auront lieu dans différentes régions françaises des « États généraux de la bioéthique » sous la forme de grands débats publics, préparés en amont par toute une série de commissions d’expertise et de rapports officiels.


On sait que le principe d’une révision régulière de la législation en matière bioéthique avait été prévu dès le vote des premières lois, en 1994, dans le souci d’adapter le droit aux évolutions des savoirs et des techniques, et de tirer tous les cinq ans les leçons de l’expérience des divers dispositifs de recherche et de soin existant non seulement dans notre pays mais aussi à l’étranger. Cependant, cette révision n’a pas toujours suscité une préparation aussi importante que celle que nous pouvons constater actuellement. Elle est sans doute en partie l’effet d’un sentiment d’occasion manquée la dernière fois.
Souvenons-nous. C’était en 2004 : la révision fut précédée d’un débat à la fois court, intense et quelque peu caricatural qui porta presque uniquement sur le clonage et sur l’autorisation de la recherche sur les cellules souches. D’autres questions, pourtant aussi essentielles, furent négligées ou reportées sans que l’on sache pourquoi. Certaines, à l’inverse – telle la légalisation du don d’embryon –, furent réglées presque à la va-vite, sans qu’un débat assez approfondi permette de se forger un jugement éclairé. Aucun bilan général de l’évolution des représentations et des attentes sociales ne permit de saisir d’un regard d’ensemble le vaste champ de questions rassemblées désormais sous l’étiquette de la bioéthique. Enfin, l’assistance médicale à la procréation (AMP) fut la grande laissée-pour-compte de cette révision de 2004, alors qu’elle ne cesse de se développer…
Bref, une fois encore ceux qui n’aiment pas beaucoup les grands « pour/contre » mis en scène par des ténors médiatiques experts dans l’art d’isoler de tout contexte tel ou tel problème qui fait frémir l’opinion, ceux qui pensent que ces « pour/contre » ne permettent pas forcément d’exprimer les enjeux essentiels d’une question et peuvent même devenir un véritable piège pour la délibération démocratique, ceux-là en furent pour leurs frais… Mais ce n’était que partie remise. En effet, cette fois, une majorité de personnes impliquées ont manifestement décidé de se donner les moyens d’un vrai débat de fond, nuancé et informé, permettant à chacun non seulement de se forger son opinion sur tel ou tel enjeu de droit, mais de prendre la mesure de la dimension véritablement anthropologique – en ce sens qu’elle engage notre idée de l’humain et de sa valeur – de nos choix en matière de biomédecine.
C’est pourquoi nous nous réjouissons tout particulièrement de prolonger par ce dossier – réalisé spécialement pour la revue – la réflexion pluridisciplinaire que mènent en commun depuis maintenant plusieurs années trois institutions implantées à Marseille : le Centre de procréation médicale assistée de l’hôpital de la Conception, l’Espace éthique méditerranéen et l’antenne régionale de l’École des hautes études en sciences sociales. En le préparant, nous avons cherché à montrer comment on peut lier ensemble deux approches trop souvent séparées :
– celle qui privilégie la connaissance des réalités concrètes et la confrontation directe aux problèmes éthiques de l’AMP, approche que seule peut donner soit une expérience personnelle de patient, soit une expérience professionnelle d’acteur de la procréation médicalement assistée, ce qui est le cas d’Agnès Noizet, praticien hospitalier gynécologue et spécialiste de la stérilité ;
– celle qui privilégie l’insertion de l’AMP au sein d’une réflexion plus globale, ouvrant aussi bien du côté de l’anthropologie comparative et historique du corps et de la personne que du côté de l’enquête sociologique sur les transformations contemporaines de la parenté dans les sociétés démocratiques développées, et qui fait l’objet du travail d’Irène Théry.
Pour ce dossier, nous avons décidé de ne retenir qu’un seul thème : celui du secret et de l’anonymat des dons d’engendrement dans les procédures d’assistance médicale à la procréation. Pourquoi choisir cette question, qui peut paraître moins brûlante que d’autres, telles la gestation pour autrui ou encore l’ouverture de la procréation assistée aux personnes seules ou aux couples de même sexe ? Parce qu’en réalité la question de l’anonymat est la plus générale, celle qui précède et en quelque sorte commande toutes les autres parce qu’elle pose directement le problème de ce que nous nommons le lien de la filiation, autrement dit de l’inscription des enfants nés d’AMP avec tiers donneur dans notre système commun de parenté. Il donne à voir à quel point, en réalité, la filiation se trouve « saisie » par la biomédecine, au risque de créer une catégorie d’enfants à part de tous les autres, la seule qui par hypothèse ne pourrait pas, et à jamais, obtenir de réponse – au moins sur une de ses lignes, paternelle ou maternelle – à la question qui pour les autres est d’une importance qui va de soi : « À qui dois-je d’être né ? »
En effet, tout se passe comme si notre société moderne avait du mal à s’accorder avec elle-même. D’un côté, face à ce que nombre de couples vivaient comme la tragédie de la stérilité elle a su répondre : elle a inventé en somme une nouvelle manière de faire des enfants en instituant un acte de don d’engendrement impliquant différents acteurs aux rôles complémentaires et placés sous l’égide de l’autorité médicale. De l’autre, elle a décidé (au départ du moins, car nombre de pays ont changé leur loi ces dernieres années) de ne pas se rendre compte à elle-même de ce qu’elle faisait. Au moment même où elle permit à des enfants de naître de « plus d’un homme et d’une femme » en organisant des dons de sperme, et à des receveurs/parents de valoriser au sein de leur propre couple aussi bien la dimension charnelle de la procréation (pour l’une) que sa dimension intentionnelle (pour les deux), elle décida d’effacer les traces de ces actes en transformant les donneurs d’engendrement en fantômes anonymes, comme si ce qu’ils avaient fait – donner de leur capacité reproductive pour permettre à d’autres de devenir parents – ne trouvait pas de statut dicible, et pourquoi pas valorisable, dans notre culture.
Pour comprendre les raisons de ce problème, il faut commencer par apercevoir que l’hypothèse d’une levée de l’anonymat des dons en AMP semble générer tout un ensemble de malentendus.
Il existe désormais en France une véritable demande sociale de changement de la loi, issue en particulier des premiers concernés (une partie des enfants nés des premiers dons de sperme et devenus aujourd’hui de jeunes adultes) et prenant appui sur l’exemple de nombreux pays européens. Au droit français actuel régi par la règle d’anonymisation de tous les dons (de sperme, d’ovocyte, d’embryon), il est proposé de substituer un autre principe : celui de l’accès de l’enfant à ses origines personnelles. Bien qu’elle soit clairement énoncée, cette revendication est rarement entendue pour ce qu’elle est, ce qui alimente de multiples faux débats. Ainsi, personne ne demande une loi qui changerait la règle pour les personnes ayant fait ou reçu un don antérieurement à une éventuelle réforme, ce serait contraire au principe fondamental de non-rétroactivité des lois : il n’est donc pas question de remettre en cause les anonymats passés ou actuels, mais seulement celui des dons futurs, à partir d’une échéance qui serait à fixer par la loi. Il ne s’agit pas non plus d’établir une super-« transparence biologique », et encore moins d’imaginer une filiation « fondée sur la biologie » : par hypothèse en AMP le parent au sens de la filiation n’est jamais celui qui fait le don d’engendrement mais celui qui le reçoit et ce principe, loin d’être affaibli, a été conforté par tous les pays qui ont levé l’anonymat des dons. Enfin, la revendication d’une levée de l’anonymat ne suppose pas que tous les enfants nés d’AMP avec tiers donneur aient les mêmes besoins pychologiques, ni même une perception identique de leur situation, et elle ne prévoit même pas que tout enfant soit systématiquement informé des conditions de sa conception car ceci est de la responsabilité des parents.
Plus simplement, la revendication est que chacun puisse disposer des mêmes droits, autrement dit que la possibilité soit ouverte à chaque enfant concerné, lorsqu’il atteint un certain âge (par exemple à sa majorité), d’avoir accès à son dossier médical et aux informations qu’il contient d’ores et déjà sur l’identité du donneur ou de la donneuse de gamètes. Libre ensuite à chaque enfant de choisir s’il préfère connaître ou ignorer l’identité de son donneur, sans avoir à motiver ce choix qui lui appartient.
Pourquoi les malentendus semblent-ils s’accumuler en cascade pour obérer la discussion sur une éventuelle remise en cause de l’anonymat des dons en AMP, au point qu’il soit souvent nécessaire de rappeler que les enfants qui revendiquent l’accès à leurs origines ne cherchent pas des « parents » mais répètent au contraire à chaque instant qu’ils ont déjà des parents, qu’ils les aiment, qu’ils ne les remettent aucunement en question, et qu’il s’agit d’autre chose : de l’accès à leur histoire et des conditions de construction de leur identité personnelle ?
Telle est la question que se sont posés les contributeurs de ce dossier, qui ont chacun pris le problème à partir de leur domaine particulier de compétence : médecin impliqué depuis plus de trente ans dans l’AMP (P. Jouannet), philosophe spécialiste de la question du corps (M. Marza­no), psychanalyste ayant reçu en consultation déjà deux générations de patients de l’AMP, celle des parents et celle de leurs enfants devenus de jeunes adultes (G. Delaisi de Parseval), sociologues de la famille attachés à penser le renouvellement actuel de l’anthropologie comparative et historique de la parenté (G. Séraphin, I. Théry).
Ils ne sont pas d’accord entre eux sur l’hypothèse d’une levée de l’anonymat, mais le sont certainement pour penser que, plus que l’anonymat en lui-même, ce qui fait problème aujourd’hui est en réalité la question des fondements de la filiation. Tout se passe comme si, à l’occasion de ces cas particuliers s’exprimait tout un concentré d’affects, d’angoisses et d’émotions collectives, témoignant d’un état d’incertitude plus général dont le cœur est en réalité une difficulté à comprendre le changement social, en sachant à la fois comprendre le passé sans faire preuve d’anachronisme et envisager un avenir différent sans agiter le spectre classique de la déroute des valeurs.
Pour cela, sans doute faut-il parvenir à s’extirper de l’alternative actuelle entre deux figures concurrentes du « vrai parent », le vrai parent biologique et le vrai parent psychologique, afin de penser de façon renouvelée les situations de pluriparentalités qui génèrent chez les enfants une quête de leurs origines qui n’est pas une quête parentale, mais bien une quête de retour vers le droit commun de l’humanité. Cela ne peut aller sans commencer par entendre les inquiétudes des parents, ces hommes et ces femmes qui ont fait le choix de l’AMP et redoutent plus que tout d’être menacés dans leur lien inconditionnel à leur enfant, comme s’ils n’étaient pas des parents « comme les autres ».
Discuter de ces questions extrêmement passionnelles avec sérénité, en pratiquant une écoute mutuelle, en s’efforçant d’intégrer à nos argumentations respectives le « grain de vérité » que l’on trouve toujours (si l’on a de l’oreille) dans la position adverse, telle est en général la manière de débattre qui nous intéresse et que nous voulons promouvoir. Comme le lecteur le verra, elle n’empêche nullement de prendre finalement position, et même des positions opposées, mais toujours après avoir reformulé suffisamment le problème posé pour que la façon de hiérarchiser les valeurs que l’on assume soit mieux explicitée, ouvrant vers cette « éthique du contradictoire » que le doyen Carbonnier disait être le véritable cœur du droit.
Agnès Noizet et Irène Théry

À lire dans Esprit
Articles
Richard M. Zaner, « Naissances programmées ? La génétique, l’aide à la procréation et le hasard d’être soi », Esprit, décembre 2005
Luc Boltanski, « Contraintes et expériences de l’engendrement » (entretien), Esprit, janvier 2005
Isabelle Pariente-Butterlin, « La relation du patient et du médecin : confiance, contrat ou partenariat ? », Esprit, mai 2002
Dossiers
« L’hôpital en mouvement », Esprit, janvier 2007
« La médecine et le corps humain », Esprit, mai 2002
« L’un et l’autre sexe », Esprit, mars-avril 2001
« Malaise dans la filiation », Esprit, décembre 1996

sábado, 20 de junio de 2009

Las ideas del movimiento moderno en la configuración espacial en los años de 1940 a 1973 en el estado de Colima, México. Una muestra de asimilación.

Las ideas del movimiento moderno en la configuración espacial en los años de 1940 a 1973 en el estado de Colima, México. Una muestra de asimilación.

Luis Alberto Mendoza Pérez
Eduardo Haro Ríos
Juan Ramón González de Loza
Universidad de Colima

Introducción
El proyecto de investigación sobre la arquitectura del siglo XX, surge en el seno del cuerpo académico de arquitectura y patrimonio y tiene como objetivo, identificar, analizar y valorizar las manifestaciones arquitectónicas y urbanas del patrimonio edificado realizadas en el mencionado siglo. Con este fin, se ha desarrollado un seminario dedicado a la presentación y discusión de investigaciones relativos al tema. Por lo que se a sido necesario planear varias etapas de trabajo que permitan abordar el tema desde una óptica específica a través de diferentes formas de construir y de habitar la arquitectura.
Por un lado el construir un archivo que permita documentar la memoria arquitectónica del movimiento moderno en Colima, implicó definir que entendemos por el movimiento moderno y su interpretación en la arquitectura producida e el estado de Colima, para así poder realizar una correcta identificación, análisis y puesta en valor de la arquitectura que se diferenciaba de la producción arquitectónica convencional en el estado de Colima y que planteaba una forma diferente de concebir el funcionamiento de los espacios. La creación de una base de datos de la arquitectura en cualquiera de sus expresiones, es una herramienta que permite la interpretación de la ciudad como contenedor de las arquitecturas que propicia. Con este objetivo, se busco de establecer las características de la arquitectura que se quería identificar, se desarrollaron pláticas, se mostraron esquemas, se realizaron discusiones donde se abordaban diferentes posturas, la temporalidad era una herramienta que permite identificar los sistemas constructivos o los actores participantes, sin embargo, no se puede establecer como el único punto de referencia, así que nos remitimos a la Carta de Atenas como un criterio que permea a la modernidad y que son en las ideas de economía y estandarización los dos preceptos centrales que se consideraron en los primeros congresos de arquitectura moderna (CIAM) y que se manifestó en tres aspectos:
a.- Exigencia al arquitecto de una reducción y una simplificación de los procesos de trabajo necesarios realización de una obra.
B.- Exigencia de, una reducción tajante de la multiplicidad de profesiones en favor de menos oficios.
C.- Exigencia al usuario, promotor y al habitante, de una clarificación de sus exigencias en el sentido de simplificar sus necesidades habitacionales.
Estos puntos generaron procesos metodológicos tanto para la proyectación arquitectónica, como para los procesos constructivos, así como nuevas concepciones espaciales.
Este trabajo muestra los primeros pasos de identificación y valorización de la arquitectura del movimiento moderno. Para este efecto, se procedió a establecer una estrategia de trabajo que permitiera identificar esa producción arquitectónica. Por un lado, se estableció el seminario de arquitectura del siglo XX, en el marco del cual establecimos las metas de este tema de investigación, y que son, entre otras, identificar la definición del concepto de movimiento moderno y nuestro marco de investigación, esto es, lo que pretendíamos identificar y rescatar; posteriormente desarrollamos el proyecto general, de donde se han realizado diferentes acciones de complementación. Por otro lado se logró integrar a estudiantes de licenciatura y posgrado interesados en el tema, mismos que desarrollaron estudios de fragmentos temáticos.
Desde al año 2002 se han desarrollado proyectos de investigación relativos a la arquitectura del siglo XX en el estado de Colima y resaltan los trabajos realizados por estudiantes de maestría con temas como: “El reflejo del movimiento moderno en la arquitectura residencial de la ciudad de Colima” de Myriam Ortiz Vuelvas (2002) “La arquitectura religiosa en la ciudad de Colima, caso de dos templos, durante la primera mitad del siglo XX”, de Christian Doris Olmedo Ureña (2005), “Evolución arquitectónica de las escuelas primarias en la ciudad de Colima, 1930-1970” de Gabriela Guadalupe Anguiano Palomera (2005), “La situación del patrimonio urbano arquitectónico en el centro histórico de la ciudad de Colima a partir del sismo del 21 de enero de 2003” de Gabriel Barbosa Chávez (2006), “Juan y Victoriano Calvario, alarifes de la arquitectura religiosa de la primera mitad del siglo XX” de Carlos Alberto Villarruel Vázquez (2007), “Arquitectura habitacional del siglo XX en Colima, la asimilación del movimiento moderno” de Alfonso Cabrera Macedo (2007), Características de la arquitectura moderna en el Puerto de Manzanillo construida a mitad del siglo XX” de Eduardo Haro Ríos (2007) y actualmente se están desarrollando tres tesis sobre “La influencia del movimiento moderno del siglo XX en la ciudad de Colima, con énfasis en los preceptos teóricos urbanos”, de Alicia Elizabeth virgen León, “Manifestación de la arquitectura del movimiento moderno en la ciudad de Colima a través de sus construcciones” de Óscar Alberto Rivera García y “Manifestación de la arquitectura del movimiento moderno en la ciudad de Colima a través de archivos y documentos” de Eduardo Martínez y Armando Rivera.
Todos estos proyectos de investigación se han desarrollado en el seminario de arquitectura del siglo XX y se circunscriben en la línea de investigación de patrimonio edificado y con la sublínea de la arquitectura moderna.
Todos estos trabajos de investigación que hemos mencionado marcan varias líneas de acción; el que hoy nos ocupa refiere a la producción arquitectónica del movimiento moderno en el Puerto de Manzanillo, Colima, cómo llegó y cómo se materializó.

sábado, 13 de junio de 2009

Neural correlates of depth strategic reasoning in medial prefrontal cortex

We used functional MRI (fMRI) to investigate human mental processes in a competitive interactive setting—the “beauty contest” game. This game is well-suited for investigating whether and how a player's mental processing incorporates the thinking process of others in strategic reasoning. We apply a cognitive hierarchy model to classify subject's choices in the experimental game according to the degree of strategic reasoning so that we can identify the neural substrates of different levels of strategizing. According to this model, high-level reasoners expect the others to behave strategically, whereas low-level reasoners choose based on the expectation that others will choose randomly. The data show that high-level reasoning and a measure of strategic IQ (related to winning in the game) correlate with the neural activity in the medial prefrontal cortex, demonstrating its crucial role in successful mentalizing. This supports a cognitive hierarchy model of human brain and behavior.